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Lunedì, 05 Luglio 2021 03:56

Esercizi di stile: tradurre il ritmo

Traduzione ritmica in italiano del Rondeau de la Baronne, da La vie parisienne di Jacques Offenbach

Je suis encor toute éblouie, toute ravie

Ah ! quel tableau pour mes yeux surpris !

Je reviens charmée, enivrée, enthousiasmée !

Enfin, ce soir, j’ai vu Paris.  

Des toilettes étourdissantes,

Des fronts chargés de diamants

Et lorgnant ces femmes charmantes

Force petits messieurs charmants.  

J’arrive, j’entre dans la salle, Et je m’installe

Sous des regards curieux

Tout d’abord, deux femmes divines Mes voisines

Par leur éclat, frappent mes yeux.  

Toutes deux, elles étaient belles,

Mais à faire perdre l’esprit.

Je demande qui donc sont-elles ?

Et voilà ce que l’on me dit :  

L’une est une femme à la mode, Assez commode,

Et l’orchestre est plein de ses amants,

L’autre, ah ! l’autre est une comtesse Et sa noblesse

A plus de cinq ou six cents ans.

Examinez bien leur toilette

Et quand vous aurez vu, parlez,

Dites quelle est la cocodette

Et quelle est la cocotte, allez.  

Je regardai, même frisure, Et même allure,

Même regard impertinent,

Même hardiesse à tout dire, Même sourire,

Allant aux mêmes jeunes gens.  

Pour choisir ne sachant que faire

Je dis : la grande Dame est là,

C’était justement le contraire.

Mais comment deviner cela !  

Et pendant ce temps, de Rosine

La voix mutine Chantait les airs de Rossini.

Et toute la salle grisée Electrisée

Battait des mains à la Patti.  

J’eus aussi mon succès, je pense,

Car, en partant, dans le couloir,

Je vis une énorme affluence

Des gens se pressant pour me voir.

Oui, pour me voir. Ah !   Ah !

Je suis encore toute éblouie, toute ravie,

Ah ! quel tableau pour mes yeux surpris !

Je reviens charmée, enivrée, enthousiasmée,

Enfin, ce soir, j’ai vu Paris

Enfin, ce soir, j’ai vu Paris

Enfin, ce soir, j’ai vu Paris !

Ho ancora l’occhio pieno, pieno di sorpresa

Mai brillò tanto così!

Sono esaltata, ebbra, catturata, presa

Stasera ho visto Paris.  

Che tolette mirabolanti,

I colli pieni di bijù

E a guardare le dame affascinanti

Aristocratici signur.  

Arrivo, entro nella sala, E son scortata

Dall’altrui curiosità

Lo sguardo sulle mie vicine Due divine

Non riesco più a staccar.  

Tutte e due erano belle,

ma da togliere il respir.

Chiedo chi sono le gentildonne?

Questo è quanto mi sento dir:  

Una è una dama assai alla moda, Generosa,

Ha nell’orchestra ottanta amor,

L’altra è all’opposto blasonata E ha una casata

D’antichissimo splendor.

Esaminatene bene la tenuta

E provate a dirmi un po’,

Or chi è dunque la dama titolata

E chi è invece la cocò.  

Vedo un’uguale acconciatura, E andatura,

Stesso sguardo da sotto in su,

Impertinente il loro viso, Col sorriso,

Rivolto anche alla gioventù.  

Per capire, non so come fare E dico:

la gran Dama è là,

“È sbagliato, provate a ritentare”,

Come potevo indovinar?  

E frattanto di Rosina La voce birichina

Finiva la nota cavatina.

E tutto il teatro inebriato Elettrizzato

Applaudiva l’Adelina. (recit.): Patti, naturalmente!  

Ho avuto anch’io il mio momento,

perché entrando nel foyer,

ho scorto un grande assembramento

raccoltosi per vedere me.

Sì, per vedere me! Ah!  

Ho ancora l’occhio pieno, pieno di sorpresa

Mai brillò tanto così!

Sono esaltata, ebbra, catturata, presa

Perché ho visto Paris,

Perché ho visto Paris

Perché ho visto Paris!

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